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La prédation des revenus de la presse par les GAFAM

Dans le cadre des travaux de la commission des Affaires culturelles, j'intervenais sur le sujet de la prédation des revenus publicitaires de la presse française par les GAFAM. En effet, sur 10 ans, la presse estime avoir perdu 50% de ses revenus publicitaires captés à 90% par les GAFAM.


Une situation qui contribue à l'effondrement économique de la presse et participe à la chute de la qualité d'information.


Philippe Ballard Député de l'Oise

Commission des Affaires culturelles - mercredi 7 décembre 2022 - Mme Asma Mhalla, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques du numérique



Mon intervention écrite


Merci madame la présidente,


Je souhaiterai interroger madame Mhalla, spécialiste du droit à l’information dans le monde numérique concernant le droit voisin de la presse.


En tant que rapporteur pour avis du budget lors du PLF2023, j’ai pu auditionner un certain nombres d’acteur du monde de la presse concernant les lacunes relatives au droit voisin.


Malgré de certaines avancées louables, tous sont d’accord pour admettre qu’une réelle prédation est exercée par Google, Facebook et d’autres plateformes. Comme vous le savez, celles-ci exploitent les contenus des entreprises de presse en les mettant gratuitement à disposition des internautes.


Petit rappel historique la transposition en 2019 de la loi du droit voisin comportait des failles dans lesquelles se sont engouffrer les plateformes. Pendant pratiquement 2 ans, elles ont contourné volontairement la loi.


Les GAFAM, Google en tête, ont mobilisés des moyens inimaginables à Bruxelles, moyen de pression voire même des menaces avec les lobbys à la manœuvre.

Les entreprises de presse françaises font face à une opacité totale. Ces mastodontes du numérique sont difficiles à saisir, ils sont entourés d’avocats et de juristes qui minimisent leurs chiffres d’affaires et les recettes réelles.


Si ce référencement génère du trafic sur les sites des éditeurs de presse, il est sans commune mesure avec les revenus publicitaires et indirectes qu’en tirent les plateformes. Les revenus des éditeurs ont ces dernières années été asséchés par le détournement des publicités au profit de ces plateformes numériques.


Sur les 10 dernières années il faut savoir que la presse estime avoir perdu 50% de ses revenus publicitaires captés à 90% par les GAFAM.


Comment selon-vous faire face à ce problème afin de préserver notre exception culturelle française ?

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