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Visite du centre pénitentiaire de Beauvais


Philippe Ballard, député rassemblement national de l'Oise, visitait le centre pénitentiaire de Beauvais

J’ai rencontré le responsable syndical FO du centre pénitentiaire de Beauvais. Ensemble, nous avons longuement échangé. J’ai par la suite visité la prison et rencontré son Directeur. Je tiens à les remercier de leur accueil et de nos échanges instructifs.


A cette occasion, j'ai pu constater différents dysfonctionnements qui m’ont tout particulièrement alerté sur notre système pénitentiaire. Je travaillerai sur ces sujets dans le cadre de la prochaine loi de programmation de la justice, beaucoup est à faire pour réformer la pénitentiaire qui devra être intégrée dans cette programmation.


- Des problèmes de recrutement et de niveau de recrutement des surveillants, avec des exemples de cas concrets, tels que le recrutement de personnes ayant des casiers judiciaires

- Des salaires en début de carrière de 1.600€ n’incitant pas à vouloir entrer dans cette filière

- Des problèmes de sécurité pour les surveillants eux-mêmes à la merci d’actes de vengeance, des conditions de vie difficiles les obligeant à vivre loin de leur famille pour les protéger, l’obligation de s’engager à rester en place plusieurs années en bénéficiant, à Beauvais, d’une prime de 1.000€, quand à Paris la prime est de 8.000€


Le centre pénitentiaire de Beauvais est le reflet du laxisme de l’état :


Comme partout ailleurs, les prisonniers sont mélangés quel que soit les délits pour lesquels ils ont été condamnés. Les détenus pour délit routier occupent des cellules dans les mêmes blocs, les mêmes étages que ceux condamnés pour des délits plus graves, dont certains soupçonnés de radicalisme.


Ce mélange des profils quel que soit la dangerosité entraîne que les cours de promenades deviennent le lit de recrutement divers et variés ne facilitant pas la réinsertion.


La surpopulation entraîne des violences entre prisonniers et envers les surveillants, alors que les sanctions ne sont pas suffisantes et bien trop faibles


On demande aux Français de faire des économies d’énergie, mais je constate qu’il n’en est pas de même pour les détenus :


- Pas de couvres feu, qui pourtant permettraient de faire un début de réinsertion en imposant des heures de réveil et de couché, les lumières allumées jour et nuit.


- Les plaques de cuisson électriques de vieilles génération dans chaque cellule qui consomment énormément.


- En pleine journée, les lumières sur les murs d’enceintes extérieures allumées.


Je découvre un gymnase comme on aimerait en avoir un dans toutes les communes pour les activités sportives des Français et je suis plutôt surpris de la pratique possible de l’activité de « CrossFit » autorisée pour les détenus.


Les entreprises privées intervenant dans le centre pénitentiaire au titre de la restauration par exemple délèguent des salariés dont les casiers judiciaires ne sont pas vérifiés, ces salariés ne sont pas spécifiquement formés pour travailler au contact de détenus parfois dangereux.



Philippe Ballard Député de l'Oise
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